La sérigraphie

Petite histoire de la sérigraphie

Cette technique d’impression créée par les chinois de la dynastie Song au 11ème siècle a migré vers les Etats-Unis au 19ème où elle s’est modernisée et développée. Elle a alors été le mode d’expression privilégié de nombreux artistes du pop art, dont Andy Warhol.

De nos jours, elle permet d’imprimer des visuels sur de nombreux matériaux, notamment textiles.

 

La technique

Pour imprimer un visuel en sérigraphie, il faut tout d’abord créer un pochoir.

Sur des papiers calques, on imprime en noir les différentes couches de couleurs (une couleur = un calque) qui apparaitront sur le visuel final.

En parallèle, on prépare un cadre avec un tamis de tissu tendu (à l’origine de la soie, aujourd’hui du nylon).

Puis on recouvre le cadre d’un produit photosensible (appelé typon), sur lequel on vient déposer le calque. A l’aide de lampes à rayons ultraviolets, le produit exposé aux rayons, durcit et bouche le tissu. A l’inverse, le produit non-exposé aux UV, protégé par l’encre noire du calque, ne durcit pas et permettra ainsi de laisser passer l’encre.

Une fois rincé à l’eau claire, le cadre est débarrassé du produit resté à l’état liquide (dans les zones noires du calque), et on découvre notre pochoir.

Le cadre enfin prêt, on le dépose sur le support de notre choix (papier, textile, etc.).

En parallèle on prépare l’encre (à base d’eau, plastisol, etc.) de la couleur de notre choix et on vient la déposer à une extrémité du cadre. Ne reste plus, à l’aide d’une raclette, qu’à venir étaler la peinture sur toute la surface du cadre avec dextérité (bon angle, bonne pression, bonne position du corps, tout un art !).

 

Résultat

Une carte de vœux 100% home made originale.