Affiche Festival Furies 2015
PISTE 1 = GRANDE GUEULE
Objet détourné : le porte-voix ou mégaphone
– Le porte-voix comme instrument destiné à amplifier le son de la voix, il est l’antithèse de la censure et le symbole de la liberté d’expression.
– Ustensile souvent associé aux mouvements sociaux dans son aspect politique mais aussi à certains chanteurs dans son aspect esthétique/artistique.
– Le porte-voix comme outil indispensable de Monsieur Loyal au cirque.
Typographie :
– Jeux de construction typographique du nom du festival pour mettre en exergue la lettre et le mot, arme de l’artiste.
– Caractère typographique à la fois très géométrique (masculin) mais qui empreinte aussi des formes rondes à la féminité, synonyme de mixité entre les sexes et par extension mixité sociale
– Intégration de la typo en enchevêtrement avec notre objet détourné qui crée une symbiose entre la forme (le corps) et les mots, et crée du lien entre les lettres qui forment le mot FURIES : lien entre les artistes et le public, par extension le lien social, la solidarité, comme rempart aux extrêmes.
Colorimétrie :
– Le rouge, évocation du nez de clown ou du rideau de théatre, mais aussi de la passion, interdiction, amour, colère, révolution. Des mots qui résonnent en cette année 2015. Utilisé non sur l’objet détourné mais en aplat sur toute l’affiche pour appuyer le propos, cette année plus que jamais.
– Le noir, couleur par excellence du cinéma, de l’art et de la culture. Excellent complément au rouge dans sa dimension contestataire.
– Le blanc pour apporter de la douceur, de la neutralité autour de ce rouge et ce noir puissants.
PISTE 2 = LA GUINDE
Objet détourné : la corde
– Au théatre il est interdit de prononcer le mot ”corde”. Cette censure, issue des nombreuses superstitions théatrales, va en quelque sorte à l’encontre de la liberté d’expression. Nous l’avons choisi comme élément provocateur.
– La corde comme lien entre les lettres qui forment le mot FURIES : lien entre les artistes et le public, par extension le lien social, la solidarité, comme rempart aux extrêmes.
– La corde comme agrès emblématique du cirque à la fois en tant que pratique à part entière : corde lisse, corde volante et comme élément constitutif d’autres agrès tels que le trapèze.
Typographie :
– Jeux de construction typographique du nom du festival pour mettre en exergue la lettre et le mot, arme de l’artiste.
– Caractère typographique à empattement large pour encore une fois donner du relief à la lettre, au mot, et donner une assise à la lettre représentative du corps, bien ancré sur ses pieds.
– Jeu avec la typographie qui entre et sort du cadre de l’affiche. Comme pied de nez aux normes de la société.
Colorimétrie :
– Le rouge, évocation du nez de clown ou du rideau de théatre, mais aussi de la passion, interdiction, amour, colère, révolution. Des mots qui résonnent en cette année 2015. Utilisé non sur l’objet détourné mais en aplat sur toute l’affiche pour appuyer le propos, cette année plus que jamais.
– Le bleu, couleur froide qui vient équilibrer le rouge presque trop chaud et apaise. Il invite à la paix. Il est aussi la couleur de l’eau, de la mer, qui fait écho à la corde. En effet, cette croyance est directement importée du milieu maritime, du fait qu’énormément de machinistes dans les théâtres étaient d’anciens marins. Les deux milieux (maritime et artistique) étant assez superstitieux l’échange s’est fait facilement.
– L’or, parfait complément du rouge dans l’évocation du milieu théatral et circassien.
PERDU !
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